Le Reigi (l’étiquette)

Bibliothèque, Le Kendo, Section Jeunes

REI : se traduit simplement par salut. Mais il englobe également les notions de politesse, courtoisie, hiérarchie, respect, gratitude. GI : l’homme et l’ordre. Désigne ce qui est ordre et qui constitue un modèle.

REIGI est donc à l’origine ce qui gouverne la célébration du sacré. Il est probable que ce sens se soit ensuite étendu aux relations humaines lorsqu’il a fallu instaurer le cérémonial qui régissait les relations hiérarchiques entre les hommes. »

Il existe avant tout des principes fondamentaux de courtoisie, de politesse, de respect et de savoir-vivre qu’il faut appliquer si l’on veut pratiquer le kendo dans de bonnes conditions et en harmonie avec les valeurs qu’il représente.

La notion de shomen ou kamiza (face) au dojo désigne le côté de la salle où se place le senseï (enseignant). Face à lui (shimoza) les kenshi (pratiquants du kendo) s’alignent de droite (joseki) à gauche (shimozeki) par ordre de grade et d’ancienneté.

A votre entrée comme à votre sortie, vous devez saluer le shomen.

Le cours de kendo commence et finit par le salut. Ce cérémonial fait partie intégrante du kendo, il n’est pas à négliger. Il s’agit d’une marque de respect vis-à-vis du dojo (shomen ni reï), du senseï (senseï ni reï) et des pratiquants (otagaï ni reï). En particulier, il vous est demandé de rester jusqu’au salut général final qui marque la fin du cours. Pour vous guider, le plus ancien dans le grade le plus élevé donne les indications.

Si vous désirez quitter le cours pour des raisons personnelles et impératives, vous devez en informer le senseï, de préférence avant le début du cours.

Le kendo requiert une discipline, il faut l’accepter : vous attendez la fin du cours pour enlever le men, si besoin vous vous asseyez en seïza ou en tailleur, et regardez les combats des autres pratiquants. C’est aussi une façon d’apprendre (mittori geiko).

Vous ne devez pas laisser le senseï ou les sempaï (pratiquants les plus gradés) attendre lors du keiko (combat).
Eviter de discuter avec les autres sans nécessité durant le cours est le témoignage du respect des pratiquants à l’égard de ceux qui enseignent et vous font profiter de leur expérience.

N’hésitez pas à faire part au senseï de toute gêne ou particularité qui amènerait quelque difficulté lors de l’entrainement (y compris par mail en cas d’absence). Le senseï comme les sempaï sont à votre écoute pour répondre à vos interrogations.

En cas de retard, lors de votre entrée dans le dojo, vous marquez un salut prononcé vers le shomen puis vers le senseï et vous insérez discrètement dans le groupe après vous être échauffé. Les sempaï assurent ce qui est nécessaire à votre intégration.

Le Club a la chance d’avoir une salle pour pratiquer, respectez ce lieu en le maintenant propre et rangé. Vos chaussures, laissées à l’entrée du dojo, sont alignées en ordre. Pour aller aux toilettes en toute sécurité, vérifiez que le senseï ou un sempaï en est informé et ne sortez pas pieds nus.

Votre équipement doit-être en bon état et propre pour votre santé avec un hakama (bas de la tenue) non froissé ou portant des traces. Il vous faut porter une attention particulière à votre shinaï (sabre en bambou) afin d’éviter de blesser vos partenaires de pratique. Pendant le cours, vérifiez régulièrement son état.

Dans le cadre d’un prêt de matériel par le club, vous devez en prendre soin, l’entretenir et le ranger correctement dans l’armoire du dojo. Le matériel du club reste au dojo.

Pour éviter tout danger, vous n’enjambez pas un shinaï.

Vos ongles doivent-être coupés courts, vos pieds propres et les bijoux ôtés pour éviter tout risque de blessures.

Maintenant, vous serez plus à l’aise lors des cours, des stages et des démonstrations. N’oubliez pas de partager vos expériences avec le senseï lorsque vous participez à un rendez-vous de ce genre à l’extérieur et portez haut les valeurs du club.