Choisir sa paire de kote ?

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Les kote ont une conception méticuleuse afin de protéger les mains contre les impacts tout en leur permettant de tenir et de manipuler le shinaï avec souplesse. Il existe de nombreux kote du marché qui n’absorbent pas suffisamment les impacts et qui peuvent faire mal et, pire encore, entraîner des blessures. Voici quelques conseils pour bien choisir vos kote. 

La structure de base du kote se compose du kote-gashira (couverture du poing), du tenouchi (couverture de la paume), et du kote-tsutsu (couverture du poignet et de l’avant-bars). 

Le kote-gashira couvre le poing. Les matériaux utilisés sont la peau de cerf, le cuir synthétique et le coton teint à l’indigo. Certaines couvertures de poing sont cousues avec une technique appelée « kagari-nui » (bouclage) pour permettre aux doigts de bouger avec souplesse. Cela évite de bloquer la main et lui permet de s’ouvrir librement. 

Comme pour le men, le rembourrage du kote-buton est très important mais sans rembourrage adéquat (futon trop rigide), les impacts peuvent faire mal. En pressant, le kote-buton vous devez sentir une densité et une quantité importante de rembourrage.

De l’autre côté, il y a un cuir fin appelé « tenouchi ». Les plus chers sont en peau de cerf ou de vache, tandis que les moins chers sont en cuir synthétique. Le tenouchi a une texture très lisse pour permettre au kenshi de tenir fermement le shinai, mais si vous l’utilisez pendant longtemps, le frottement contre le shinai lui donnera de nombreuses rayures

Le kote-tsutsu couvre le poignet jusqu’à environ la moitié de l’avant-bras. Le kote ippon est attribuée quand il y a le yuko datotsu lorsqu’un kenshi réussit à frapper le kote-tsutsu avec la bonne partie du shinaï (datotsu bu). C’est donc une zone très sollicitée et il est important de trouver un équilibre entre flexibilité et protection. Le kote doit pouvoir fléchir de haut en bas, mais il n’a pas besoin de fléchir sur les côtes de droite à gauche. Une chose qui est devenue populaire ces dernières années est de moins bourrer de coton dans la zone autour du poignet, ce qui améliore la flexibilité et donc la manipulation du shinaï. Mais le résultat est qu’être frappé dans cette zone fait mal, il est donc difficile de dire que c’est un bon équipement de protection.  Il est vrai que le kote-tsutsu est protégé par la tsuba et le kote-gashira et peut effectivement être frappé moins souvent que le kote-buton. Mais il y a des moments où le shinaï frappe cette zone. Ce n’est pas seulement la flexibilité, mais aussi l’amortissement qui est important. Il est donc préférable de privilégier la protection à la flexibilité.

Il est important que lorsqu’il est porté, le kote saisisse naturellement et correctement le shinaï. Selon la forme des kote et leurs spécificités techniques, certains permettent une prise en main naturel avec un alignement correct des mains et d’autres auront tendance à tirer vos mains sur les côtés.

Le kote recueille beaucoup de sueur de la main et peut facilement s’échauffer. C’est un équipement qui peut devenir odorant. Il est important de le sécher après utilisation pour éviter la propagation des bactéries. Cela s’applique d’ailleurs à tous les équipements de kendo, pas seulement au kote. De nos jours, vous pouvez acheter des kotes lavables, ce qui peut être une bonne option.